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Lorsqu’un propriétaire est assigné par la Ville de Paris au titre de la violation de la réglementation sur les locations meublées touristiques, sa première interrogation à mon cabinet est de savoir à quelle peine il s’expose, sachant que l’article L.631-7 offre au juge la faculté (et donc la liberté) de prononcer une condamnation allant jusqu’à 50.000 euros.Aussi, afin d’apporter des éléments de réponse aux personnes susceptibles d’être assignés par la Ville de Paris, nous avons procédé à l’examen de plus de 60 décisions récentes rendues entre le 1er janvier 2017 et le 15 novembre 2018 par le Tribunal de Grande Instance de Paris et la Cour d’appel de PARIS.
Cette analyse jurisprudentielle doit permettre de mettre en lumière certains éléments fondamentaux pour la défense des propriétaires susceptibles d’être assignées par la Ville de PARIS, à savoir :
Par ailleurs, il sera également rappelé les nouvelles obligations incombant aux propriétaires souhaitant louer leur logement en meublé touristique. (2)
Enfin, et façon inédite, il sera procédé à l’examen de la jurisprudence la plus récente rendue en matière de location meublée (3)
- 10 points à connaître pour contester votre assignation !
- Les décisions à connaître exonérant les propriétaires de toute condamnation !
La location de la résidence principale à des touristes par le biais d’une plateforme internet de type AIRBNB est possible dans la limite de 120 jours par an.
Cette location peut se faire sous réserve de dispositions contraignantes au regard de la copropriété .
Aux termes de l’article 2 de la loi du 6 juillet 1989 dans sa rédaction issue de la loi 2014-366 du 24 mars 2014, la résidence principale s’entend du logement qui est occupé au moins huit mois par an sauf obligation professionnelle, raison de santé ou cas de force majeure, soit par le preneur ou son conjoint soit par une personne à charge.
En effet, l’article 2 de la loi du 6 juillet 1989 rappelle que « la résidence principale est entendue comme le logement occupé au moins huit mois par an, sauf obligation professionnelle ».
Ainsi, certaines périodes d’absence dues notamment à une « obligation professionnelle » sont considérées comme légitimes et de nature à assouplir la condition de durée d’occupation effective du logement entraînant la qualification de résidence principale.
En tenant compte de la définition ci-dessus, et sous réserve des dispositions applicables en matière de copropriété, un particulier peut louer sa résidence principale, dans la limite de 120 jours par an, à une clientèle de passage sans en changer l’affectation.
Si on reprend la définition de la résidence principale, un logement occupé moins de 8 mois par an peut légitimement être considéré comme une résidence secondaire au regard de la loi.
Par ailleurs, la Ville de Paris est en mesure de tenter de justifier de la résidence principale ou secondaire du logement sur simple demande auprès des services de la direction régionale des finances publiques (DRFIP).
En ce sens, la Ville de Paris a conclu une convention de partenariat avec le DRFIP en date du 28 avril 2016 en vue d’organiser les échanges de renseignements sur les locations meublées touristiques.
La réponse de la DRFIP est alors annexée à l’assignation.
En se tenant à cette définition en creux et par opposition à la résidence principale, un logement loué plus de 120 jours peut être légitimement considéré comme une résidence secondaire dans le cadre de la réglementation de location saisonnière.
Dans ce cas, les propriétaires de logement souhaitant recourir à la location de courte durée doivent, solliciter un changement de destination ou d’usage soumis à une autorisation préalable. Cette autorisation, à Paris notamment doit être assortie d’une compensation complexe et le plus souvent très coûteuse.
En conclusion, et sous les réserves contraignantes exposées ci-avant il est très difficile et peu intéressant sur un plan financier (compensation coûteuse et/ ou complexe) de louer en résidence secondaire.
En application de la loi ELAN publiée le 24 novembre 2018, les loueurs de meublés touristiques ont l’obligation de déclarer ou de transmettre les décomptes de nuitées à la mairie sur simple demande de la commune.
Par ailleurs, les propriétaires souhaitant mettre en location leur bien pour de courtes durées se trouvent dans l’obligation d’effectuer une déclaration administrative permettant de mieux contrôler cette activité concurrente des hôteliers.
Depuis le 1er décembre 2017, tout loueur de meublé touristique doit être enregistré et son numéro d’enregistrement doit figurer sur l’annonce en ligne afin de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas la limite légale de location de 120 jours par an.
En application de l’article 145 de la loi ELAN, le défaut de déclaration est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 12.500 euros.
La nouvelle loi ELAN prévoit de limiter le nombre de nuitées sur Airbnb à 120 jours afin de garantir une occupation touristique du logement sur l’année.
En conclusion, les personnes proposant un logement à la location de courte durée, via les plates-formes collaboratives, ne peuvent le faire qu’en respectant les obligations annexes attachées à leur qualité de locataire ou de propriétaire.
Le volet fiscal suit la même voie puisque le projet de la loi de lutte contre la fraude prévoit les conditions dans lesquelles les plates-formes collaboratives doivent informer leurs clients des revenus qu’ils ont engrangés et de leurs obligations fiscales. Il détaille aussi l’obligation qu’auront les plates-formes de transmettre au Fisc les revenus de leurs utilisateurs, à partir de 2020. La violation de ces obligations sera sanctionnée par des amendes dont le montant pourra s’élever jusqu’à 50.000 euros pour les sites n’informant pas leurs clients de leurs obligations fiscales, ou équivalente à 5% des sommes non déclarées, quand ces montants n’ont pas été transmis au client ou au Fisc.
Après avoir exposé les obligations des propriétaires et des plateformes, il convient de préciser les critères retenus par le juge pour calculer le montant de l’amende.
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